La valeur d’échange correspond à l’effort que la population cible est prête à réaliser pour bénéficier d’un bien ou service. Cela va au-delà de la valeur qu’elle perçoit. Ce n’est pas parce que la population cible est en accord avec une valeur (ou un gain) qu’elle acceptera la transaction. On peut être d’accord avec la valeur d’une voiture de luxe sans l’acheter pour autant, ou être installé assez confortablement dans un processus pour ne pas vouloir risquer de le changer. Pour comprendre la relativité de la valeur perçue et de la valeur d’échange, revenons sur le levier de la rareté et imaginons deux situations distinctes : le cas d’une personne qui se voit offrir un verre d’eau à côté d’une source d’eau pure en montagne, et celui d’une personne qui se voit offrir le même verre d’eau en plein désert. Quel effort ces deux personnes seraient-elles prêtes à fournir pour ce verre d’eau ? Quel effort le fournisseur d’eau devra-t-il réaliser pour vendre son eau dans les deux cas ?
Il arrive très souvent que l’erreur soit faite de lier la valeur d’échange d’un bien ou service avec son coût de mise en œuvre ou de production. Pourtant, nous achetons la plupart de nos produits en sachant que les marges faites par ceux qui nous les vendent sont très diverses et pas forcément en cohérence avec le travail associé.
Que sont les indicateurs de valeur ?
Un ensemble d’indicateurs sont identifiés et permettent de se positionner sur ceux sur lesquels on souhaite se focaliser ou surveiller.